Abdelkébir Rabi (Né en 1944)
Abdelkébir Rabi est né en 1944 à Boulemane. Il étudie à l’école Normale de Fès en 1961 (Formation d’enseignant). Aidé par un français pour l’inititiation aux techniques de base de la peinture, il poursuite ses études à Paris grâce à une bourse obtenue en 1968.
Source : http://www.babelfan.ma/tous-les-artistes/details/36/382/abdelkebir-rabi-.html
Né en 1944 à Boulemane, Abdelkébir Rabi’ suit les cours de l’Ecole normale de Fès (1961) pour devenir enseignant. De 1967 à 1988, il enseigne dans les établissements secondaires. Il se forme seul à l’art en lisant des ouvrages spécialisés et en consultant les documents artistiques qu’il trouve dans les bibliothèques de la ville et en effectuant des stages artistiques en France. En 1988, il enseigne à l’université Hassan II l’Art et l’Esthétique. Il se retire de l’enseignement en 2003 pour se consacrer à la peinture. Sa première exposition personnelle a lieu en 1968 à Fès.
Il vit et travaille à Casablanca.
Rabi’ commence à peindre dans un style figuratif et s’achemine progressivement vers une peinture abstraite dans les années 1970. Depuis 1980, l’oeuvre de Rabi’ occupe une place tout à fait originale dans la peinture marocaine. Il se livre à une minutieuse préparation du support par des strates successives d’enduits qu’il lisse et polit. Apparaissent de vigoureux traits noirs articulés entre eux et conquis sur un blanc initial. Le signe sensible, d’un noir opaque ou transparent, est inscrit pour l’essentiel en une seule fois. Ainsi lumière et ombre s’affrontent selon les expériences intimement mêlées de la vie spirituelle et de la création picturale. Cette spiritualité intense qui sous-tend l’oeuvre lui donne amplitude et hauteur.
L’artiste concentre son énergie à la création de formes capables de rendre compte du déploiement infini du temps, de faire vibrer l’espace de la toile. Chaque tableau de Rabi’ résulte d’une méditation différente avec son schéma organisateur et son rythme propre, il est donc un acte de foi, au sens fort de ces deux termes et appartient à cette «vérité de la certitude» qu’évoque Rabi’ dans un de ses textes, déjouant les explications par trop rationnelles. Il est peintre, non de la matière, mais de la lumière, que captent ensemble les larges sillons noirs et la surface claire.
«La meilleure façon d’exprimer la lumière, c’est de parler de l’ombre. L’ombre n’existe que par la lumière et la lumière n’existe que par elle-même.»
Laisser un commentaire :
Vous devez être connecté pour publier un commentaire. Se connecter