Source : Maghress
Abdellah Fninou est un nom à retenir: celui d’un artiste-peintre talentueux qui, en tant que disciple du grand peintre marocain feu El Badaoui Khlafa décédé le 9 août 2010 cherche par tous les moyens possibles et inimaginables à mieux vulgariser ses œuvres, à les valoriser et à faire passer leur message artistique. Feu El Badaoui Khlafa a une forte parenté avec E. Valès, M. Bertuchi, E. Legrand, J. Majorelle, S. de Mon voisin, O. Bruneau, A. Pilot, etc… Et comme l’a bien compris le poète et critique d’art A. Benhamza : « la figuration de feu El Badaoui Khlafa au plan des thèmes comme de la technique fait passablement écho à l’école orientaliste dont les peintres étrangers qui vivaient au Maroc représentaient chacun à sa manière les tendances.
A cette différence près que la peinture de feu El Badaoui Khlafa est documentaire (activités quotidiennes, scènes de marché, de ruelles passantes, de places publiques animées, vues de ports, Moussems et Fêtes religieuses, fantasias, etc… El Badaoui Khlafa peignait un Maroc qui était le sien ». Et si Abdellah Fninou, sans se lasser, continue à faire connaître l’œuvre-fleuve de son maître et à mieux la faire apprécier aux différents publics des collectionneurs et amateurs d’art avertis et éclairés en la matière, on comprend son action. Certains marchands de tableaux véreux et sans le moindre scrupule savent manipuler les événements artistiques selon leurs goûts et leurs intérêts, et subliment une certaine catégorie de faux peintres marocains et leurs croûtes dans l’unique but de détruire la société et de mieux profiter de la misère des vrais peintres marocains.
Et puis à ce sujet, on ne manque pas d’exemples: Jilali Gharbaoui, Mekki Murcia, Lahcen Ezzekri, Mohamed Aît Youssef, Moulay Ahmed Drissi, etc … la liste est très longue; et pour ne pas paraître méchant, on tourne la page et on va parler de la prochaine exposition collective des œuvres de feu El Badaoui Khlafa, Abdellah Fninou, Qassi Abdessadek et IIham Laraki Omari, à la cathédrale du sacré cœur (Bd Rachdi – Casablanca) du 5 au 14 juillet 2012. Et pour éviter tout esprit de complaisance ou parti pris, les peintures des ces peintres cités en haut sont d’excellente facture et de qualité.
Chaque peinture est un état d’âme et un aboutissement de recherches inédites. Aucune influence, aucun plagiat, mimétisme ou du déjà vu. Foisonnements et richesse des thèmes, éclats jubilatoires des traits et des couleurs, des peintures fascinantes de beauté. Palettes flamboyantes, des œuvres avec lesquelles la communication est quasi-immédiate comme si l’étonnante maîtrise de la technique est un acte d’enchantement produit par tout un rituel et un cérémonial d’artistes qui cherchent à convaincre et qui finalement arrivent à nous enchanter.
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