José CRUZ HERRERA (Cadix,1890-Casa,1972)
Peintre espagnol, José Cruz-Herrera est le descendant du peintre andalou du XVIIème siècle Francisco Herrera le Vieux. Il suit un enseignement artistique à Séville et à Madrid, puis visite Paris et la Belgique. Après sa première exposition à Madrid en 1915, il part pour l’Amérique du Sud. Il séjourne à Monte-Video, Buenos Aires où il est très apprécié pour ses portraits.
De retour en Europe, il expose à Venise, Londres, Paris ainsi qu’en Espagne et reçoit plusieurs médailles. Il découvre le Maroc au cours d’un bref séjour puis, fasciné par ce pays, décide de s’y installer définitivement en 1923, à Casablanca. La ville connaît alors un rapide essor et les collectionneurs sont avides d’acheter des peintures pour agrémenter leurs nouvelles demeures.
Jules-Henri Derche, créateur de meubles et décorateur, est l’un des principaux artisans de la vague de prospérité artistique. Il expose les œuvres de Cruz-Herrera dans sa galerie et ce dernier s’y façonne une réputation durable. Il sera ainsi exposé, pendant plus de trente ans, dans plusieurs galeries de Casablanca ainsi qu’au Salon Artistique de l’Afrique Française.
Fasciné par la beauté des femmes marocaines, Cruz Herrera réalise ici l’un de ses plus grands chefs d’œuvre. Grâce à une description authentique des visages, il nous plonge dans son intimité et son amour pour son modèle fétiche (qu’il peignit jusqu’à sa mort) grâce à un subtil jeu de regard.
Bibliographie
– « Les orientalistes de l’Ecole Espagnole », Edouardo Dizy Caso, A.C.R Edition, 1997.
– « La Femme dans le Peinture Orientaliste », Lynne Thornton, A.C.R Edition, 1993.
– « Itinéraires Marocains », Maurice Arama, éditions Jaguar, 1991.
Oeuvre très ancienne
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