Born 21 June 1937, in Fez.
Hamid Alaoui a étudié à l’école des Beaux Arts de Casablanca. Il a ensuite vécu à Paris de 1957 à 1975 et a suivi des cours à l’école des Beaux Arts et à l’école du Louvre. Il a quitté ensuite Paris pour être nommé directeur à l’école des Beaux Arts de Casablanca.
ALAOUI HAMID
Né le 21 juin 1937 à Fès, il obtient le premier prix et une bourse de mérite à l’Ecole des Beaux-Arts de Casablanca. A partir de 1957, il suit à Paris les cours de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts puis ceux de l’Ecole du Louvre où il se spécialise dans les arts de l’Islam et la muséologie, tout en n’étant chargé de mission au Musée des Arts Africains et Océaniens jusqu’en 1974. De retour au Maroc, il dirige pendant sept ans l’Ecole des Beaux-Arts de Casablanca avant d’être nommé conseillé artistique et culturel du gouverneur de la Province de Tétouan. Après des recherches dans diverses directions, la peinture de Alaoui s’engage résolument – vers la fin des années soixante – dans une abstraction géométrique. Plans et formes architecturales se chevauchent, s’enchevêtrent sur les toiles et s’organisent selon une symétrie axiale. Les éléments sont traités à l’acrylique en aplats communiquant en fondu enchaîné. Les couleurs sont vives, combinées selon une harmonie qui crée une certaine dynamique de la surface du tableau. Depuis les années soixante-dix, les formes subissent une épuration rigoureuse, deviennent de plus en plus dépouillées pour aboutir à un seul motif géométrique proposé selon de nombreuses combinaisons chromatiques. La courbe disparaît au profit de la ligne droite, horizontale et verticale, qui crée de nombreux espaces grâce au jeu cinétique des couleurs appliquées à l’aide d’un aérographe.
La palette plus sobre se distingue par l’exploitation du contraste du noir et d’une couleur complémentaire. De ce « grand silence des formes géométriques », il se dégage une clarté et une pureté qui rendent les toiles scintillantes, telles les vibrations de la lumière qui est au centre de ses préoccupations plastiques. Pour lui, « l’Art est la naissance sensible de l’immatériel » et il ajoute : « prendre conscience de l’immatériel à l’état de structure pure, c’est franchir la dernière étape vers l’absolu ».
Biographie extraite de l’ouvrage « L’art contemporain au Maroc» de Mohamed Sijelmassi, avec le concours de Brahim Alaoui et Abdelkebir Khatibi, aux éditions ACR, 1989
PRINCIPALES EXPOSITIONS COLLECTIVES :
1969 : Première exposition à Collioure (France).
1971 : Groupe, Galerie Solstice. Paris ; Techniques de l’estampe, Paris
Galerie Krebs, Berne.
1972 : La Découverte, Rabat ; Peinture Marocaine Contemporain, R.F.A.
« Accrochage », Los Angeles, Lisbourne et Bordeaux.
1972-1973-1974 : Internationale Kunstmesse, Bâle (Suisse)
Galerie Wenger, Zurich (Suisse).
1973-1974 : Los Angeles et Seattle, USA.
1974 : Galerie Nadar, Casablanca. 1er Salon d’Art contemporain, Paris
5 artistes Abstraits Géométriques, Berne.
1975 : Union Maghrébiene des Arts Plastiques, Tunis.
1975-1976-1977-1978-1980-1986 : Salons des Réalités nouvelles, Paris.
1975 : Centre de la Culture, Paris.
1974-1978 : « Enrichissements », Paris.
1976 : Salon « Contradictions », Paris
1976-1977-1978-1979-1980-1981-1982-1983-1985-1986-1987-1988 : « Grands et Jeunes d’Aujourd’hui », Paris.
1976 : IX Grand Prix international d’art contemporain, Monaco. e
1977 : « Propositions abstraites », Paris.
1978 : Grupo Junij, exposition itinérante, Yougoslavie.
1979 : Confrontation Internationale, Unesco, Paris.
1980 : Artistes Africains Contemporains, New York.
1983 : IX Salon Indépendant, Japon. e
1985 : Parlement de Laayoun et de Rabat ; Galerie Quorum, Madrid.
PRINCIPALES EXPOSITIONS PERSONNELLES :
1969 : Bibliothèque Américaine, Tanger ; Galerie Solstice, Paris.
1972 : Galerie Krebs, Berne (Suisse).
1974 : Galerie Structure BS ? Rabat ; Galerie Christine Colin, Paris.
1979 : Galerie Simon, Paris.
1982 : Galerie Alif Ba, Casablanca.
1987 : Galerie Quorum, Madrid ; Galerie Skytos, Ibiza ; Galerie Gramero, Cuenca.
Biographie extraite de l’ouvrage « L’art contemporain au Maroc» de Mohamed Sijelmassi, avec le concours de Brahim Alaoui et Abdelkebir Khatibi, aux éditions ACR, 1989
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