Zine Abdellatif (Né en 1940)
Zine Abdellatif est né en 1940 à Marrakech. Il a étudié aux Beaux Arts de Casablanca et à l’école nationale supérieure des Beaux Arts de Paris. Il expose ses œuvres dans le monde entier à partir de 1960
(Musée Coca cola de Atlanta, Musée du palais royal de fès, musée d’art moderne de tokyo, musée de Téhéran)
Il est aussi fondateur du syndicat marocain des artistes plasticiens professionnels, fondateur de l’union des syndicats des artistes marocains, présidents de l’ANAP (Association nationale des Arts plastiques, membre fondateur de la mutuelle des artistes, médaille d’or de l’académie française et expert assermenté auprès des tribunaux pour les beaux arts.
Source : http://www.babelfan.ma/tous-les-artistes/details/36/417/abdellatif-zine.html
Né en 1940 à Marrakech, Abdellatif Zine s’inscrit à l’Ecole des Beaux-arts de Casablanca puis à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-arts de Paris. Il participe en 1963 à l’exposition organisée à la galerie Charpentier Deux mille ans d’art au Maroc à Paris et depuis expose au Maroc et à l’étranger. En 1990, il crée le Trans’Art, rencontre entre musique, danse, chant et peinture.
Zine est expert auprès des tribunaux pour les Beaux-arts, président fondateur de l’association nationale des arts plastiques (ANAP) et président fondateur du syndicat des artistes plasticiens marocains (SAPM). Il vit et travaille à Casablanca.
Dès ses débuts Abdellatif Zine présente une peinture figurative dont les thèmes sont puisés dans les scènes du folklore marocain, restituées par transparence dans les couleurs vives où le rouge et le jaune dominent. Il donne à voir des instants de la vie, des célébrations de rituels, une scène de hammam, une danseuse en pleine évolution, une transe d’un gnaoui. Les personnages présentés sont tout en nuances, à peine discernables dans un jeu de couleurs et de lumière diffuse.
S’éprenant de l’art musical des Gnaouas, Zine s’est en effet attaché à inventer des correspondances picturales avec la progression répétitive de leur expression musicale et vocale jusqu’à la transe. Les giclures de peinture qui «figurent» l’état d’extase corporelle à laquelle ils parviennent sont recueillies comme les traces d’un «happening» qui réhabilite autant une forme hallucinée de l’expressionnisme abstrait que la mémoire historique et ethnologique d’une forme musicale qui plonge dans les racines de l’Afrique.
Déroutant le public qu’il avait habitué à son art figuratif, Zine a ouvert une interrogation sur les mécanismes du métissage culturel dont tant de créateurs contemporains se revendiquent, dans les musiques comme dans les arts plastiques.
«Ni figuratives, ni abstraites, mes oeuvres sont faites de touches successives, relatant l’anecdotique du quotidien marocain, le tout en mouvement ce qui caractérise mon approche picturale qualifiée de figuration expressive.»
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