La peinture de Fathia NASR se situe au cœur de l’hyper- réalisme fantastique. Elle s’inscrit dans la longue lignée des peintres, qui, depuis le Moyen Âge, nous ouvrent la porte des mondes improbables, impossibles et merveilleux de l’imaginaire. L’artiste est en rupture avec les tendances dominantes. Fascinée par les mythes et les légendes, elle donne vie à un monde oublié, celui des génies, des fées, des sirènes, des reines, des déesses imaginaires, un monde merveilleux sans renoncer au monde et à la réalité.

Fathia NASR aime inventer cette gaieté qui s’éloigne souvent de l’art contemporain, reflet de notre époque bouleversée, et souvent interprète par la peinture le bruissement, l’écho de la marche d’un siècle plein d’incertitudes, et décrit la réalité d’aujourd’hui et la vision du futur au moyen d’une semi-figuration qui ne cherche pas l’imitation du réel. Dans «Les yeux de Horus», l’artiste sensible à des fortes émotions, exprime une poésie ludique à travers cet œuvre d’art unique : personne dans le monde ne possède la vérité, chacun de nous en possède une partie, et toutes ses parties forment un ciel peuplé d’étoiles, et si les étoiles se réunissent pour ne former qu’une seule étoile géante, l’être peut enfin connaître la vérité du monde…

L’artiste propose des œuvres qui sont les miroirs de sa vie, de ses rêves, de ses expériences personnelles, très riches des mythes que chacun porte en soi.

Fathia Nasr a obtenu de nombreux certificats de mérite et récompenses dans plusieurs festivals nationaux tels que : certificat de mérite par l’Association Des Anciens Élèves du grand Casablanca, L’Association Créativité des Cultures Marocaines, et l’Association Maroc Photo, le 16 mars 2014 à l’occasion de la journée de la femme, et le certificat de mérite au Salon littéraire du lever de Shourouk en 2015…

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