Messaoud, né Said Laraki , en 1950 à Casablanca. Autodidacte depuis l’âge de 17 ans.
1969 : Prix de la Culture , des Missions françaises au Maroc.
Rencontre avec feu l’artiste Mohamed Kotiba, le plus cubiste des artistes du Maroc, avec Abdelmajid Zouitina.
En sa compagnie, une première exposition en Novembre 1980 à la galerie 88 (le Matin du Sahara) ensuite, vient Marrakech (Hôtel N’fis), et Centre Culturel Français de Rabat.
Puis, création du Salon de Printemps en 1983,1984 et 1985, conjointement toujours avec Si Kotiba.
Participe à plusieurs expositions collectives à travers le royaume. Et un long silence public dû aux affres du travail d’industriel.
En 2010, participation au lancement de Radio Mars, en tant que chroniqueur culturel. Durant toutes ces années, le travail artistique n’a pas cessé.
Janvier 2020, c’est la renaissance avec une exposition à la galerie Noir sur Blanc à Marrakech.
Mai-Juin 2021, exposition à Casablanca à la galerie Ces-Arts. Actuellement, préparation de deux expositions à Rabat et à Tanger.
Messaoud (Saïd Laraki), né en janvier 1950, n’a de cesse, depuis sa première exposition en novembre 1980, avec feu Mohammed Kotiba, à Casablanca, de prôner un art pictural alliant le figuratif et l’abstrait, sans échapper au dilemme contradictoire du fauvisme et du minimalisme. Son nouveau concept, fusionnant les astres tranchés, les marines inversées et, d’abord, avec des couleurs primaires et neutres suit avec grande conviction cet avis fondamental de Maurice Denis : Se rappeler qu’un tableau, avant d’être un cheval de bataille, une femme nue ou une quelconque anecdote, est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées.
Galerie Noir sur Blanc
Une suite de points convergeant vers la ligne qui vire en boucle vers le cercle et nous voici dans les fondements basiques de la peinture ; moderne ou classique soit elle. Kandinsky ou Braque, entre beaucoup d’autres, nous en ont révélé quelques secrets.
Tout comme ces maitres, Said Laraki , à travers sa peinture , nous invite au voyage. Voyage dans les couleurs, voyage dans les formes, voyage de rêve vers de nouveaux horizons , où la lumière, quoique discrète, parfois, éclaire l’ensemble de l’œuvre.
Trait ambitieux, formes osées, mélanges réussis, l’œil est flatté. Peu manque pour le transport du regard et l’adhésion de l’esprit. Nous retrouvons dans la peinture de S. Laraki une nature tantôt paisible, tantôt bouillonnante, d’idées et de charme. Un brin surréaliste, elle puise autant dans le figuratif que dans le descriptif et baigne entre le milieu du siècle dernier et les excès prétentieux de sa fin.
Franchement expressive, elle ne s’embarrasse d’aucune étiquette ; elle s’adresse au regard saisissant d’un œil en attente. Jouissif. »
Chraibi Farouk , fév. 21
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