Ilham LarakiOmari est née à Casablanca. Très jeune, elle découvre sa passion pour la danse et la musique. Après des études supérieurs en gestion, elle créé son propre atelier de création graphique. Son penchant pour l’art l’amène à entamer par la suite un cursus académique pour acquérir les techniques nécessaires et parfaire sa formation dans ce domaine. Plusieurs années de formation de dessin et de peinture, lui permettront d’approcher l’art de ses multiples facettes, faire des rencontres, des échanges et se consacre alors complètement à sa passion.
2009 Exposition individuelle à casa Del Arte – Casablanca – Maroc
2010 Exposition collective la Villa Houda – Mohammedia- Maroc
2010 Exposition collective à l’Association Franco-Marocaine d’Essaouira (4ème édition ‘Festival de l’étrange’)
2010 Exposition collective au Centre Culturel d’Anfa – Casablanca – Maroc
2011 Exposition en France, Valence – Tournon-Guilherand lors des 4 ème Rencontre Méditerranéennes Drôme Ardèche – France
2011 Exposition internationale d’Art contemporain 3ème édition, Galerie Ali Ben Hassoune AL HOCEIMA
2012 Exposition Internationale ‘small size/self portrait’, ROMA – ITALIE
2012 2eme Salon International Mail Art à la Galerie Malom, Nylracs, HONGRIE
2012 Thème ‘Planète Terre’, 3eme salon ‘semaine touristique’ en URUGUAY
2012 Exposition internationale au MUSUEUM OF AMERICA, FLORIDA, MIAMI
2012 Exposition collective suivie d’une vente aux enchères à Jeddah, Arabie saoudite
2012 Rencontre internationale d’arts plastiques à Agadir, MAROC
2012 Première mention « Honortable » à l’Exposition internationale à Istanbul, Turquie.
2012 Tendance « Ittijahate » Exposition collective à la médiathèque Fondation Mosquée Hassan II – Casablanca –
2012 Exposition individuelle « Racines… » à la galerie Mine d’Art – Casablanca –
2012 Exposition collective au centre culturel Russe – Rabat
2012 Exposition collective à la cathédrale sacré cœur – Casablanca
2012 Exposition collective au Centre Culturel Egyptien – Rabat
2012 Exposition collective à la CGEM (Confédération Générales des entreprises du Maroc) – Casablanca- (au profit de l’association Noujoum)
2013 Exposition collective « Art solidaire », à la médiathèque – Casablanca
2013 Exposition collective en Egypte – Caire –
2013 Exposition collective au festival international de Tara – Russie
2013 Exposition collective à MoroccoMall– Casablanca
2013 Membre d’honneur à l’exposition collective « promenade au sud Amazigh » à Berrechid – Maroc
2013 Exposition collective au profit de l’association « sos couverture » à la galerie de la médiathèque de la Mosquée Hassan II – Casablanca
2013 Exposition collective à « Musécole » à Massignon et animation d’ateliers – Casablanca
2013 Participation à la 1ère rencontre d’artistes peintres et scuplteurs à Lala takerkouste – Maroc-
2013 Participationà la 3ème Edition du Salon Nationale des jeunes talents contemporains à la cathédrale sacré cœur- Casablanca
2013 Participation à la 1ère Edition du Carrefour National des Arts Plastiques de la ville de Casablanca à la cathédrale sacré cœur
2013 Exposition à Sète – Chapelle des pénitents–France
2013 Exposition à la galerie « SpazioMuseale Sabrina Falzone » – Milan – Italie avec « Women’s Art World (WAW) »
2013 (15 Juillet) Exposition Internationale à la biennale de Siarra – Espagne
2013 (Octobre) Exposition Internationale au salon d’automne à Paris – France
2014 8 Mars, Exposition collective au musée des Etats unis pour la journée de la femme.
2014 Exposition collective Internationale « International traveling exhibition » à Barcelone (Espagne), Dolus le sec (France), Delft (Hollande). Bergamo (Italie), Vienna (Autriche) et Miami (Usa).
2014 Exposition à la galerie « Spazio Museale Sabrina Falzone » – Milan – Italie avec « Women art’s word »
2014 3 Mai, Exposition à la Galerie Schlassgoart – Luxembourg, A l’occasion de la nuit la « NUIT DE LA CULTURE », Pavillon du Centenaire / Nocturne jusqu’à 23h00
2014 Mai : Exposition à la galerie GBB à Montmartre avec les amis du SA – Paris
2014 Juin : Exposition collective à la bibliothèque nationale du royaume du Maroc à Rabat, au profit de l’association « ATCAS ».
2014 Septembre : Participation au salon FIAC « ART3G » à bordeaux – France
2014 Du 16 au 20 Octobre, Participation au salon d’automne de Paris 2014
2014 Du 24 au 26 au Octobre, Participation au salon « Art shopping » au Louvre – Paris
2015
1er Mars – BOTTICELLI PRIZE : Prix Botticelli décerné à Florence le 01 Mars lors d’une exposition d’art contemporain international en Italie.
21 Février au 7 Mars : Participation à l’exposition de “Murail de paix”, à l’Institut de culture hispanique de Houston du 21 Février au 7 Mars 2014. Il s’agit d’une fresque de petits formats à laquelle participe des artistes internationaux.
21 Mars : Participation à l’exposition « l’art à travers la rime d’Abderrafi Jouahri» à la Galerie Noir sur blanc – Marrakech
2 Avril : Participation à l’événement « Musécole »
17 au 19 Avril : Biennale de Arte Barcelone. Musée Européen des Arts (de MEAM)
19 au 29 Avril : Internationale exposition. Sale del Bramante – Piazza del Popolo – Rome
29 au 31 Mai : Participation au 2ème salon d’Art contemporain de Toulouse avec Mondial Art académie – Antares-creativ – France
05 au 16 Aout : Exposition internationale «L’art Actuel », au National Art Center – Tokyo – Japon
15 au 18 Octobre : Participation au salon d’automne 2015 – Paris
2016
7 au 13 Avril : Participation à la 5ème Edition « Musécole » – Casablanca – Maroc
12 au 16 Octobre, Participation au salon d’automne 2016, Paris
1 au 30 Décembre : Exposition personnelle à la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc – BNRM Rabat
2017
23 Janv au 20 Février : Exposition personnelle au siège des Douanes à l’occasion de la journée mondiale des douanes – Rabat
7 au 13 Avril : Participation à la 5ème Edition « Musécole » – Casablanca – Maroc
14 au 29 Avril : Exposition collective « Parcours esthétique » à la galerie Noblys – Rabat, à l’occasion de la journée mondiale de l’art
25 au 28 Octobre : Salon D’automne 2017 aux champs Elysées à Paris.
Nominée Sociétaire du salon d’automne en récompense de la qualité de la production artistique
2018
Décembre 2017 à Avril 2018 : Exposition personnelle à L’Amphitrite Palace Skhirate – Maroc
25 au 28 Octobre : Participation pour la 6ème année consécutive au Salon D’automne aux champs Elysées à Paris.
04 au 10 Décembre : Exposition collective à la galerie Vivienne (petits formats)
2019
12 au 17 Février : Salon du Dessin et de la peinture à eau au Grand Palais – Paris.
19 au 27 mars : Exposition collective à la galerie Etienne de Causans, au coeur du quartier latin à Paris, avec les amis du salon d’automne.
06 Avril 2019 au 30 Mars 2020 : Participation à l’Exposition Nationale des Arts plastiques organisée sous le haut patronage de sa Majesté Mohamed VI, par le syndicat marocain des artistes plasticiens professionnels avec le soutien du ministère de culture, à Bab Rouah à Rabat –
Cette exposition nationale sous le thème « Mains de lumière » se déplacera à Casablanca, Fès, Marrakech, Tanger, Tétouan, Oujda, El jadida et Laâyoune.
Du 12 au 16 Avril : Résidence d’artistes à l’Université Polytechnique Mohamed VI suivie d’une exposition collective des artistes résidents – Ben guérir, Maroc –
Vendredi 24 Mai : Formation et animation d’ateliers d’arts plastiques sous le thème « l’Afrique en motifs », au Centre Culturel Français d’El Jadida dans le cadre du festival la cigogne volubile.
14 Juin : Première étape de l’Exposition Nationale Itinérante « Mains de lumière » à la Galerie de l’Université Euro-Méditerranéenne de Fès « Euromed ». Evènement artistique coïncidant avec la cérémonie de remise des diplômes aux trois premières promotions de Master de l’Université Euromed /Exposition inscrite dans le cadre du 25ème « Festival de Fès des Musiques Sacrées ».
Du 7 au 18 août : Exposition Internationale au National Art Center à Tokyo, dans le cadre des échanges avec le CAEA, Club des Amis de l’Europe et des Arts de Tokyo.
2020
23 Janvier 2019 au 29 Fév 2020 : Exposition collective « Mains de lumière » à la villa des arts à Casablanca
2021
Exposition permanente à la galerie Mine d’Art – Casablanca
Les toiles d’Ilham sont le reflet de son âme et de son cœur. Le feu de sa générosité et de son amour s’échappe de ses toiles pour nous happer dans un univers mystique et réconfortant. Dotée d’une grâce innée que nous retrouvons dans chaque point de sa touche profonde et chaude.
Ilham a suivi, avec patience, sagesse et justesse ce chemin de découverte d’elle-même et des moyens techniques pour arriver aujourd’hui à cette première exposition «Vibrations» que je suis fière d’accompagner.
Dominique LANGLOIS
Artiste Peintre
Source : http://www.emarrakech.info/Ilham-Laraki-Omari-expose-a-la-galerie-Mine-d-art-de-Casablanca_a61412.html
Après un début acharné dans l’art figuratif, Ilham Laraki Omari mis en exergue des toiles « non-figuratives » dans lesquelles des détailles d’ordre figuratifs débordent rapidement dans l’abstrait. Une sorte de progression et de détachement du réalisme ; et un attachement sous-jacent entre le figuratif et l’abstrait, le rêve et la réalité, le sacré et le profane, le réel et l’irréel. C’est son jardin mystique et le monde qui l’entoure. La peinture reste sa passion majeure. Elle l’habite, l’apaise et la console. Chaque touche picturale représente une confidence qui traduit ses ressentis, ses désirs et ses attentes. Ilham se dévoile à travers ses toiles. Ilham Laraki Omari sent une liberté sans retenue quand elle aborde l’abstrait. Elle aime y introduire de la matière, y sculpter les ombres et enfin, y accentuer les lumières du clair/obscur.
Concernant la composition dans ses toiles, elle nous a déclaré qu’elle ne fixe pas de règles précises, mais le principe du tiers est par habitude respecté, et qu’elle lui arrive souvent de composer des toiles diptyques ou triptyques irrégulières. Son langage pictural est l’émotion qui lui donne une envie viscérale de peindre, et qui la honte avant d’imprégner la toile. Un objet peut devenir ainsi « nature vivante » de part son vécu. Pour ce faire, Ilham Laraki Omari est en quête incessante des tons chauds, voire volcaniques. Des couleurs de terre et de feu lui sont imprégnées, et elle se trouve d’instinct les mélanger dans sa palette. Ça fait partie d’elle, de ses ressentis. Son empreinte reste cette thématique « feu » qui revient, consciemment ou inconsciemment, dans ses toiles figuratives, « mi-figuratives » et abstraites. Le sphinx renaît de ses cendres au milieu des montagnes rocheuses et hantés d’arbres de cactus.
Un arôme de verveine apaise les terrasses des maisonnettes en terre battue entassées au long de la petite rivière ruisselante, cailletée cailloutée et peuplée de champs de blé. Des sauterelles vertes et des petites chèvres noires et blanches pointillent les troncs cassés des noyers, et l’écho d’une voix féminine sublime chante la dernière épopée de Zineb Nafzaouia qui a fondé la ville de Marrakech, la capitale de l’empire des Almoravides, et qui l’a gérée même pendant les absences de son mari Youssef Ibn Tachfin, le fondateur de la dynastie Almoravide, parvenant par l’épée et par le verbe à unifier le Maghreb sous son reine avant de conquérir l’Andalousie. Dans les lettres de Vincent Van Gogh à son frère Théo, il disait : « Dis-moi, mon vieux, si tu comptes venir un jour prochain chez moi, dans notre maison qui est pleine de vie et d’activité et dont, tu le sais bien, tu es le fondateur. Est-ce que ce spectacle ne te procurera pas plus de satisfaction que de me savoir célibataire menant une vie de café ? Voudrais-tu qu’il en soit autrement ? Tu sais que je n’ai pas toujours été heureux, que j’ai mené une existence assez misérable. Voilà que, grâce à ton aide, ma jeunesse et ma nature profonde peuvent enfin se révéler. …
Ne va pas te figurer que je me considère comme parfait, ni que je m’imagine sans reproche quand tant de personnes parlent de mon caractère impossible. Il m’arrive souvent d’être mélancolique, susceptible et intraitable ; de soupirer après de la sympathie comme si j’avais faim et soif ; de me montrer indifférent et méchant lorsqu’on me refuse cette sympathie, et même de verser parfois de l’huile sur le feu.
Je n’aime pas beaucoup la compagnie des autres, il m’est souvent pénible ou insupportable de les fréquenter ou de bavarder avec des gens. Mais connais-tu l’origine de tout cela, du moins en grande partie ? Tout simplement ma nervosité ; je suis extrêmement sensible, autant au physique qu’au moral, et cela date de mes années noires.
Demande donc au médecin – il comprendra tout de suite de quoi il s’agit – s’il pourrait en être autrement, si les nuits passées dans les rues froides, à la belle étoile, si la peur de ne pas avoir à manger un morceau de pain, si la tension incessante résultant du fait que je n’avais pas de situation, si tous mes ennuis avec les amis et la famille ne sont pas pour trois quarts à l’origine de certains traits de mon caractère, de mes sautes d’humeur et de mes périodes de dépression. »
L’artiste peintre Ilham Laraki Omari est née à Casablanca. Elle a pratiqué la dance et la musique depuis son jeune âge. Après un bac scientifique suivi d’une licence en gestion, elle a crée son propre atelier de création graphique. Son penchant pour l’art l’amène par la suite à entamer un cursus académique de dessin et de peinture. Plusieurs années de formation lui permettaient d’approcher l’art de ses multiples facettes, de faire des enrichissantes rencontres et de fructueux échanges. Elle se consacre alors complètement à sa passion.
Le temps
Le temps, Ilham Laraki Omari le questionne et le met en scène à travers des installations d’une force fulgurante, qui secouent dans la chair. L’artiste invite ainsi le spectateur à interagir avec l’œuvre, notamment en actionnant la manivelle d’un sablier dont les sables se déversent brusquement, d’un seul coup. Renversez le sablier : le temps s’écroule sous vos yeux. Et vous ne manquerez pas de tressaillir à cette échappée vive. Nous ne ressortons pas indemnes de cette expérience qui nous renvoie à une irrémédiable impuissance, celle de l’éphémère, de notre finitude, celle du corps pris dans une trame impossible. Irrémédiable ? Peut-être pas tout à fait. Car, cette évanescence existentielle, l’artiste la retraduit force et beauté dans de fascinantes mises en scène. Suivez le mouvement de ces rouages tournant dans le sens inverse des aiguilles d’une montre et mimant comme un vertige soufi : vous sentirez sûrement naître en vous, prendre place en vous, cette lumière qui en surgit. Lumière qui jaillit d’une quête à contre-courant, à l’envers du cours du temps. Les tracés calligraphiques eux-mêmes, illisibles au premier regard, miment, graciles silhouettes tournant dans la vaste étendue d’un désert de lumière, cette longue marche vers quelque vérité, quelque réponse suprême à l’emprise du temps. Seule cette quête a du sens. Une quête qui exile tant elle convoque tout de soi. Quête dans la lecture des traces, celles du bois d’un tronc d’arbre où les ans eux-mêmes se déroulent chapelet. Texte écrit par Bouthaina Azami, Ecrivaine et critique d’art
« Le temps, je ne saurai en parler qu’à travers mes œuvres ; au moment où il faut placer des mots pour le cerner, il n’y est plus »
Ilham Laraki Omari
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