Laila BENHALIMA – Artiste peintre
De l’onirisme à l’art spirite et médiumnique. L’art de laila B. exprime tout son MOI désincarné, ses toiles ou bestiaire et entités surnaturelles apparaissent au gré de son pinceau, deviennent un instrument au service de ses entités qui s’expriment à travers elle. Bestiaire bienfaisant, entités cornues aux regards vifs. Entités dansantes sur fond pastel, véritable myriade de couleurs apaisantes ou des êtres venus d’ailleurs se meuvent et nous regardent. Pattes de bouc, pattes de vache, pattes de cheval ou de chèvre, visages angéliques perdus dans un labyrinthe que la vie a tissé comme une toile d’araignée mais pour piéger qui, ces êtres et ces animaux parfois comme à bout de force, à genoux? Attendent-ils d’être sacrifiés sur l’autel de la patience et de l’abnégation? Dédoublement de têtes et pas de corps, visage humain dans corps bestiaire au regard scrutant, en attente d’une réponse, mais quelle réponse attend ce centaure? Les toiles de Laila B. sont autant de questionnements autant d’énigmes à résoudre, autant de regards bestiaires où le regard transperce notre côté mystique et nous invite à passer de l’autre côté du miroir dans une autre dimension non angoissante, non violente, une dimension pastelle, où les couleurs fauves et pastels emplissent l’atmosphère d’ondes positives et d’espoir. Face à face de chiens géants, face à face de poissons, l’onirisme et le rêve nous happent mais nous réconfortent, nous enveloppent et nous replongent dans notre enfance où l’imaginaire est encore possible, où nous pouvons rêver de poissons et de bêtes cohabitant avec l’humain en toute osmose sans limites et toujours évanescents. Air, terre, mer, faune, flore et visages de femmes et d’hommes cornus aux regards scrutant la VIE de l’autre vie du miroir.
Laila Belhaj, philosophe de l’art, critique d’art
Source : femmesdumaroc.com
L’artiste marocaine Laila Benhalima signe une ode à l’émancipation de la femme. Elle vient d’inaugurer, ce 10 juillet à Bruxelles, son exposition baptisée « Libération féminine » qui est à découvrir jusqu’au 21 juillet.
70 œuvres autour de la « libération féminine » viennent d’être accrochées à la galerie d’art bruxelloise Bog-art. Un thème qui tient particulièrement à cœur l’artiste Laila Benhalima qui est docteur en pharmacie, coach professionnel et personnel, ainsi qu’artiste depuis 1992. Dans « libération féminine », c’est « le combat que mènent chaque jour les femmes pour se frayer une place de choix dans la société et surmonter les écueils qui se dressent face à elles » qui est représenté. Sur ses toiles, des corps en transe quasi-mystique flottent librement dans l’espace. Pour leur donner vie, Laila Benhalima utilise une palette de couleurs très vives : du bleu Majorelle en passant par le jaune, le noir, l’orange et allant jusqu’au rouge. « Ce sont des couleurs fortes qui illustrent la lutte de la femme pour sa libération et son émancipation », précise-t-elle.
Dans ses toiles, elle fait également un clin d’œil à la culture et à l’artisanat marocains en utilisant des signes et des motifs qu’on retrouve par exemple sur les tapis ou les broderies. « C’est un message d’espoir que je veux transmettre avec mes toiles, appuie-t-elle. Un message aux hommes et aux femmes d’œuvrer ensemble pour trouver un chemin où les maîtres-mots sont équilibre, respect mutuel, liberté, et bien être ».
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