» J’aimais la peinture depuis mon enfance, mais j’avais des obstacles et des difficultés, je n’avais pas de moyen mes parents ne savaient pas ce que ça veut dire l’école ni la peinture, quant à moi j’avais fait mes études toute seule sans maître ni professeur »
« Un jour de l’année 1968 j’avais rencontrée le feu sa majesté le Roi Hassan II devant son palais d’Anfa, je voulais lui parler et de lui demander de m’aider à faire mes études et de la peinture, mais je n’avais pas osé et j’avais raté l’occasion, dès que je me souviens de cet occasion je pleure car la peinture était mon amour, je l adore très bien. J’avais commencé par la gouache, un jour ma voisine m’indiquait le centre KAMAL ZEBDI, j’ai fait 3ans chez eux pendant ce temps j ai préparé 40 tableaux »
ü 2012 : Exposition au complexe culturel KAMAL ZEBDI du 15 au 08 Décembre.
ü 2012 : Exposition à la commune de Roche noir avec la délégation des anciens combattants, le 8 Mars
ü 2010 : Le 1er Prix au FESTIVAL DE L’ETRANGE 4éme EDITION – ESSAOUIRA
ü 2010 : Exposition à MAROCOTEL 2010 – CASABLANCA-.
ü 2009 : Exposition à FEDERATION ROYAL MAROCAINE DE TENNIS
ü 2009 : Exposition à Bab lakbir (Ministère de la culture) –RABAT-
ü 2008 : Exposition à Bab Rouah à Rabat.
ü 2008 : Exposition à l’association forum création 8 Mars 2008.
ü 2008 : Exposition à Carrefour des Arts du 13 au 31 Mars
ü 2007 : Exposition au Théâtre Mohammed V à Rabat.
ü 2007 : Exposition ,10 Août -03 octobre 2007 à la villa des arts de Rabat.
ü 2007 : j’ai participé à la vente aux enchères chez C.M.O.O.A
ü 2007 : Exposition à la délégation du tourisme à Marrakech
ü 2006 : Et plus de ça j’ai un atelier au prison D’aoukacha à l unité de réinsection post-carcérale وحدة الرعاية اللاحقة
ü 2006 : Exposition à Hôtel GOLDEN TULIP FARAH – CASABLANCA-.
ü 2006 : j’avais un atelier dans une maison des jeunesses et du sport.
ü 2006 : Exposition au complexe ZAFZAF MAARIF
ü 2005 : Exposition à ALFA 55 à casa.
ü 2005 : Exposition dans une Ecole a Sidi Othmane.
ü 2005 : Exposition au premier Salon National d’ART contemporain.
ü 2005 : Exposition à Hôtel Farah avec une association.
ü 2005 : j’ai participé à un festival concernant la femme à la Cathédrale RACHIDI.
ü 2004 : j’ai participé à un festival au complexe ZEFZAF AU MAARIF.
ü 2004 : Exposition à l’Hôtel ALKANDRA avec l’espace associatif international.
ü 2004 : Exposition au complexe MOULAY RACHID
ü 2004 : j’ai participé au collège Mohammed V
ü 2003 : Exposition dans un collège à l’occasion de la fête de la femme,
ü 2003 : Exposition au centre BIZNAS de marketing.
8 mars parce que cette exposition relatif à la femme
ü 2002 : Exposition à KAMAL ZEBDI une deuxième fois
ü 2002 : Exposition dans la musée national à Rabat
ü 2001 : Exposition dans une maison de la jeunesse et du sport.
ü 2001 : J’ai exposé au complexe KAMAL ZEBDI.
ü 2001 : j’ai participé au complexe culturel SIDI BALYOUTE.
ü 2000 : Exposition à la délégation culturelle de Casablanca.
Source : http://www.maghress.com/fr/lematin/68129
Zahra Jmiji, femme divorcée, à peine alphabétisée et mère de deux filles, est une artiste peintre autodidacte (…)
Zahra a déjà exposé plus de trente-cinq fois dans différents espaces culturels du Grand Casablanca.
Ses tableaux (…) sont sa manière à elle d’exprimer ses sentiments, ses opinions, son goût pour les choses qui font notre patrimoine culturel, voire ses positions vis-à-vis de ce qui se passe autour d’elle.
La mentalité dans laquelle elle a vécu son enfance et son adolescence ne lui permettait pas d’envisager des activités qu’elle aurait choisies :
» …mes parents ne voyait pas d’autres rôles pour une fille que de s’occuper des tâches ménagères il n’était pas question pour moi d’aller à l’école ou d’apprendre un métier entre les ordres, la violence et l’intolérance, je n’avais pas la possibilité de faire les choses qui me tenaient à coeur, mais je ne me suis pas laissée faire, j’ai tenu à apprendre à lire et à écrire.Je suis allée m’inscrire, à l’insu de ma famille, dans une école privée que je payais par mon travail, j’ai ensuite pu intégrer l’école primaire pour obtenir mon certificat d’études. Malheureusement, je n’ai pas pu résister plus longtemps… »
La peinture, pour elle, était une sorte de thérapie, « … c’est l’une des rares choses dans ma vie qui me permette d’oublier les problèmes quand je rentre dans mon petit monde, plus rien n’existe autour de moi et c’est là que je me sens véritablement moi-même ! »
Cette femme qui ne paye pas de mine est une véritable battante, elle a élevé toute seule deux filles. Elle a entre autres fait de la couture, de la broderie, des travaux ménagers. Elle a même suivi des formations professionnelles pour devenir aide-soignante et améliorer sa condition et celle de sa famille.
Sans l’aide de personne, elle s’est battu pour faire étudier ses filles, » …c’était pour moi une question de vie ou de mort, je ne voulais pas que mes filles subissent les malheurs que j’ai vécus, la seule arme que je peux leur donner, c’est l’éducation ! »
Avec une vie comme la sienne, pétrie de douleurs et de frustrations, c’est pour le moins surprenant de voir Zahra s’intéresser aux malheurs des autres, encore moins pour des affaires qui la dépassent.
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