Principales expositions
2010 . Galerie Agora . Marrakech
2010 . Exposition individuelle à la biennale internationale de
2010 . la calligraphie de Sharjah Le vin de l’exil, ouvrage conceptuel créatif
2010 . Prix du festival international de la calligraphie arabe d’Alger
2009 . Dijon, France
2008 . 5+5 . Abu Dhabi, E.A.U
2007 . ARTour 2007 . Essaouira
2007 . Exposition d’Essaouira . Sophia Antipolis, France
2007 . Aulnay-sous-Bois . France
2006 . Danse de lettres . Fondation Dar Bellarj . Marrakech
2004 . 1er salon national d’art plastique Casablanca
2004 . Lerch, Suisse
De la lettre au geste . Musée de Selves,Obidos –
Alfandégua da fée . Lisbonne
1er salon national d’art plastique de Casablanca
2003 . Bologne, Italie – Chevalier, Luxembourg
2002 . Art Gallery Marrakech
2001 . Salon solidarité Sahel Afrique France
2001 . Armure, France
1998 . Traditions réinventées . Galerie Al Manar . Casablanca
1997 . Libre de lettres . Pragma . Casablanca
Source : Babelfan
Né à Casablanca en 1960, Mohamed Boustane est artiste plasticien calligraphe. Ses oeuvres sont créées sur papier canson, peau et thuya.
Dans sa quête permanente «de voir dans les lettres », il part de la tradition mais «la retrace, la rénove, la recrée».
Son activité s’étend aussi à la participation et l’animation d’ateliers à l’échelle nationale et à l’étranger et s’occupe d’activités associatives à l’intérieur comme à l’extérieur du Maroc. Sa première exposition, Foi en couleurs, remonte à 1996 à Casablanca. L’artiste vient d’exposer à Abu Dhabi et il est invité à la Biennale 2008 à Sharja aux Emirats Arabes Unis.
Il vit et travaille à Marrakech.
Chez Boustane, la calligraphie est d’abord une affaire de passion et de patience. Ses déliés, ses jambages et ses chutes expriment une esthétique de la forme.
Essentiellement gestuelle, son écriture cible parfois une représentation géométrique déterminée si ce n’est pas celle d’objets abstraits dans un espace très sobrement coloré.
Ainsi calligraphiées et positionnées, les lettres sont symboles de création ; le monde est tiré du néant de la «page» au moyen d’un l’alphabet formulé. Que ce soit sur du cuir ou du papier, exception faite des effets chromatiques, les phrases forment corps solidement maintenu, dont les liens représentent les actions et les idées qui se référent généralement à des sons.
Le jaune pâle et la couleur marron servent de toile de fond à un lettrage en sumac dont la consistance et l’impact varient selon la nature des tracés.
Boustane reste néanmoins fidèle à un coloriage très rudimentaire, proche matériellement de la teinte sur tissu, et dont l’usage s’inscrit normalement dans la tradition.
La lettre véhicule chez Boustane une éthique, un sens du sacré. Ainsi, l’artiste évite les couleurs démonstratives de la peinture artistique et réduit sa palette à une mystique de la pigmentation qu’il juge en harmonie avec son dessin de calligraphe.
« Le signe est le produit de l’interaction de toutes les civilisations …telle est l’histoire de toutes les calligraphies… D’où le chant et la danse de mes motifs: des lettres connues mais assemblées dans des images, dans des mots sans signifiés ni signifiants… une rythmique qui ouvre le champ d’une infinité et représente pour moi un amour cosmique pour toute chose. »
(Mohamed Boustane)
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