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Toumi, une sublimation du cheval. Tel apparaît l’oeuvre de Mohamed Toumi dans lequel s’exprime le plaisir charnel que traduisent de capiteux volumes et des dimensions aux souples déploiements, telle la Bayâa «l’allégeance dont la représentation évoque les corps des notables venant présenter l’allégeance au seigneur, au roi.
De la forme, Toumi n’en traduit que l’essentiel des masses dont il souligne la courbe de force participant d’un mouvement celui d’un roi entouré de sa garde suivi d’une horde de Moukhaznis vêtus de la même façon, dans un mouvement synchrone.
Des silhouettes derrière des ombres sans montrer leurs visages mais bien détaillées, le cheval n’est pas complémentaire mais il est l’essentiel. De même la fantasia exprime par l’attitude des mouvements des corps la matérialité de l’être, cependant que les chevaux et les cavaliers semblent s’en dissocier pour une projection dans un univers supra- terrestre.
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