Biographie
Artiste Peintre – Plasticien Né en 1976 à El Jadida Lauréat de l’Ecole des Arts Plastiques de Casablanca
Professeur d’art plastique et animateur d’ateliers de peinture Ateliers à l’école des beaux arts de Casablanca
Représenté au Maroc par la galerie Nadar
ZINEE L ABIDINE EL AMINE
Artiste Peintre – Plasticien Représenté au Maroc par la galerie Nadar. Lauréat de l’Ecole des Arts Plastiques de Casablanca . Ateliers l’école des beaux arts de Casablanca.
2008 Résidence – Atelier de Gravure à l’Institut Français de Tétouan .
2009 Résidence à la Cité Internationale des Arts, Paris.
2013 Doha Qatar International Artiste.
2013 Timedert, Agdez, Zagoura.
2015 AAC, Azemmour. 2016 Remp’Art d’Azemmour.
2017 AAC, Paris / SMAC, Tunisie / SIA, Espagne
PRINCIPALES EXPOSITIONS
2006, 2007, 2009, 2011, 2012, 2013, 2015, 2016 Galerie Nadar, Casablanca.
1998 à 2003 l’Exposition Universitaire, Lisbonne, Portugal / Carrefour des Arts / Rencontre des étudiants artistes, Granada, Espagne / Espace Wafabank. Casa / Festival de Gnaoua à Essaouira / Galerie Bassamat / Club Med, Agadir / Festival des Arts Plastiques de Settat / Galerie de la Kasbah de Taourirte, Ouarzazate.
2004 à 2007 CMOOA / Salon des Artistes Casablanca / ‘‘GENAP’’ de Casablanca / Buus daugaard, Aalborg, Danemark / Festival Culturel de Chichaoua / Espace Lydec, Casablanca / Chambre de Commerce Espagnole / Salon de la Société Nationale des Beaux Arts de Paris / Galerie Akwas. Azemmour / Fresnes Art Espace, France / Mirage Exposition, Agadir / Galerie 104 El Jadida / 1er Printemps d’Azemmour / le29ème Moussem Culturel International d’Assilah / Espace d’art Cyril Schirch, Joigny, France / Institut Français de Fès.
2008 à 2012 Institut Français de Tétouan / Marrakech Art Gallery / Point and Line Gallery, Marrakech / Galerie Delacroix, Tanger / Maison de la Gravure Castelnau le lez- France / Galerie 104 – El Jadida / Alliance Franco Marocaine d’El Jadida / Biennale de Marrakech / Expo Maroc Premium, Rabat / Mazagan, El Jadida / Galerie Delacroix, Tanger.
2013 Bruxelles / Symposium Doha, Qatar / Al Qatif, Arabie Saoudite / Djeddah, Arabie Saoudite.
2014 Galerie Claude Samuel, Paris / Atelier Spiral, Sète, France / Fondation Mohammed 6, Rabat / Galerie Bab Kbeir, Rabat / Doha, Qatar / Amber Art Center, Casablanca.
2015 Galerie Katara, Doha, Qatar / Centre Culturel Arabe, Bruxelles / Amber Art Center, Casablanca / Galerie Delacroix, Tanger / Biennale de Sarria, Espagne / Symposium méditerranéen d’Azemmour.
2016 Remp’Art d’Azemmour / SIAP Sidi Rehal, Marrakech / Musée Bayt Al Ghacham, Muscat, Oman / Université Qabous Muscat, Oman / Galerie El Khatibi, El Jadida / Art Tentation, Monaco / Voyelles, Ambre Art Center, Casablanca.
2017 Bibliothèque Louis Nucera, Nice, France / AAC-Paris / Galerie Pacéa, Paris / Dar Zagoura, Region Marrakech / Fondation Mohammed 6, Rabat / Biennale de Sarria, Espagne.
EXPOSITIONS INDIVIDUELLES
2017 Galerie Abou Inane du Groupe Credit Agricole Du Maroc.
2018:
2019:
2020:
1999 – Sa première exposition personnelle
2008 – Résidence – Atelier de Gravure à l’Institut Français de Tétouan
2009 – Résidence à la cité Internationale des Arts, Paris
2013 – Doha Qatar International Artiste
2013 – Timedert, Agdez, Zagoura
2015 – AAC, Azemmour
2016 – Remp’Art d’Azemmour
Oeuvre
La sensibilité de Zine el Abidine El Amine oscille entre le tableau/surface et le tableau/objet. Sa démarche plastique se déploie essentiellement sous le signe de la construction chromatique, sans pour autant dédaigner le dessin. Tout son parcours semble tendre vers un sens de la rectitude, une économie de moyens, une quête minimaliste obsédée par la recherche de l’essentiel. Récurrents sur ses toiles, ces êtres tassés, massifiés, semblent embourbés dans un espace indéterminé qui les cerne et les emprisonne. Mais ils ne plient pas, restent droits, enveloppés d’une part d’ombre et de mystère. «Il n’est en art qu’une chose qui vaille : celle qu’on ne peut expliquer». Georges Braque
Il est dit que la vérité existe et que l’on invente que le mensonge. C’est au bout du compte cela l’équation entre l’artiste et son œuvre. Comment faire du mensonge une vérité et comment faire de cette vérité une approche de vie ? Le mensonge est ici synonyme d’inconnu, d’improbable, de non-dit, d’espérance et d’attente.
Autrement dit, comment donner corps à ce qui fuit, à ce qui nous échappe en continu, à ce qui s’inscrit constamment dans le futur ? Toute la force de l’art réside dans cette dualité entre vérité et mensonge. Certains y plongent sans jamais vouloir en sortir. Quand d’autres s’arrangent avec les apparences pour leur donner un semblant de véracité.
Chez Zine El Abidine El Amine, ce qui déroute, de premier abord, c’est cet affrontement tangible entre l’inconnu et la forme que l’artiste veut lui donner. Tout le risque est de vouloir habiller l’inconnu. Quelle couleur lui donner ? Quelle lumière peut le draper ? Quel silence peut lui donner de la voix ?
Le peintre semble avoir trouvé la parade dans la déflagration de la couleur. C’est elle qui préside à l’acte de peindre. C’est elle qui définit la forme. C’est elle qui donne sens au non-dit. Dans cette féérie de silhouettes (pour ne parler que de cette somme considérable de toiles où le questionnement met à l’épreuve l’humain), le peintre incarne l’Homme dans sa quête de lui-même.
Un pèlerinage de soi à soi pour définir quelques contours toujours déchiquetés pour un homme qui marche, un homme qui s’arrête, un homme qui tourne en rond, un homme qui prend des sentiers dissimulés, un homme qui trouve des chemins de traverse, un homme qui refuse d’atteindre toute destination qui soit synonyme de fin de parcours, d’arrêt, de terminus. Chez Zine El Abidine El Amine, cet homme est sommé de partir, sans jamais s’installer nulle part.
C’est son destin, c’est son credo aussi. Cet homme dans la foule, qui marche avec d’autres, est souvent accompagné d’une pyramide que nous devons approcher dans son sens premier, qui veut dire un foyer de feu qui dure, qui va au-delà des contingences de cette existence pour nourrir un esprit libre, dans un univers clos.
Cette marche vers les hauteurs est un gage de liberté désirée. C’est un cheminement qui s’invente au fur et à mesure que le marcheur (l’artiste) invente cette sente qui le mène vers nulle part. Martin Heidegger, auteur justement de «Chemins qui ne mènent nulle part», avait écrit cette phrase qui sonne comme un oracle : «La mort est la face de la vie qui est détournée de nous, qui n’est pas éclairée de nous.» Le peintre cherchera au-delà du temps, une manière bien particulière pour donner à la mort le visage du vivant.
Bio-express
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