Hassan Kouhen Né en 1955 à Fès. Vit et travaille à Lake Forest, Californie, États-Unis. Lauréat de l’Ecole des Beaux-Arts de Vancouver (Canada), Hassan Kouhen a exposé aux Etats-Unis, Maroc et au Canada.
Expositions collectives :
2021 Rotana resort à Marrakech
2020 Galerie Espace Rivage à Rabat
Expositions individuelles :
Depuis 1998 et jusqu’à présent à titre permanent : Galerie Venise Cadre à Casablanca
Actuellement et à titre permanent avec Laguna Art Gallery en ligne, Newyorkart.com
2018 Ventes aux enchères, Hôtel Beverly Hills, Los Angeles Galerie Mazar Art, Marrakech
2017 Galerie Mazar Art, Marrakech Vente aux enchères au profit de l’Association Les Enfants de l’Atlas, Hôtel Movenpick, Marrakech.
2016 Amber Gallery, Mohammedia Fine art Gallery, galerie privée Hassan Kouhen, exposition entre deux amis Abdellatif Zine et Hassan Kouhen, Casablanca
2008 et 2012 Fine Art Gallery, galerie privée, Hassan Kouhen, Marrakech
2007 Galerie Lawrence-Arnott, Marrakech (exposition collective)
2006 Vente aux enchères MemoArts, galerie et salle des ventes, Casablanca Galerie Venise Cadre,
2005 Modern Art Gallery, galerie privée Hassan Kouhen, Casablanca
2004 Fondation Omar Benjelloun, Musée de Marrakech Galerie Venise Cadre, Casablanca
2000 Bistango Gallery, Ervan, Californie
1999 Marcos Gallery, Beverly Hills, Los Angeles
1998 Galerie Venise Cadre, Casablanca Jean Gallery, San Diego, Californie
1997 Fine Art Gallery, La Jolla, Californie Lest Bank Gallery, Laguna Beach, Californie
1996 The Bleue Gallery, Palrn Springs, Californie
1995 Caraval Art Gallery, Miami, Floride Hôtel Paninsula, Beverly Hills, Los Angeles
1991 La Mamounia, Marrakech
De 1988 à 1992 Art Sud, galerie privée Hassan Kouhen, Marrakech
1979 Hôtel Vancouver, Canada
Né à Fès en 1955, Hassan Kohen a vécu plus d’une trentaine d’années en Amérique du Nord, essentiellement en Californie. Lauréat de l’Ecole des Beaux-Arts de Vancouver (Canada), sa peinture oscille, avec jubilation, entre figuration et abstraction et opère à partir d’une gamme chromatique vive et ensoleillée. On peut y voir les signes d’une double allégeance : à la fois à la terre natale (Maroc) et au pays d’accueil (Californie). Kohen a beaucoup exposé (Espagne, Etats-Unis, Maroc, Le Canada où son travail encore balbutiant fut pourtant apprécié et salué dès 1979). Les oeuvres sur papier qu’il s’est ingénié à élaborer laissent émerger des figures d’une frêle douceur qui rappellent l’iconographie nippone. Mostapha Chebbak
L’artiste peintre, Hassan Kouhen, qui vit entre le Maroc et les Etats Unis d’Amérique, revient avec une collection d’œuvres de grande facture. L’artiste qui fête ses quarante ans de peinture prépare une série d’exposition à Casablanca, Paris, Dubaï et Londres.
On pourrait aisément parler d’un romantisme expressionniste abstrait en regardant de très près le travail de Hassan Kouhen. La frontière entre figures et leurs représentations en traits, formes et couleurs est tellement ténue qu’il est difficile de classer cette peinture. Hassan Cohen depuis les années 70, période de ces débuts avec ses premières expositions au Canada, a démontré une forte inclination pour la couleur. Une audace chromatique qui s’assume. C’est justement cette force du coloris qui a fait que déjà en 1979, à 24 ans, il était décrit par la critique nord-américaine, comme un artiste arc-en-ciel, célébrant les prismes des nuances de la nature. Très vite, Hassan Kouhen a compris quelle était sa voie artistique. «J’aurai pu continuer à forcer les traits et travailler davantage sur la couleur comme à mes débuts surtout que le succès critique était au rendez-vous. Mais il me fallait explorer d’autres voies. Quand je regarde en arrière, en presque quarante ans de travail, je ne me suis jamais étalé dans une période picturale parce que justement elle a plu. Il me faut bouger, aller de l’avant, chercher ce qui me dépasse et me reste inconnu », explique Hassan Kouhen. Cette exigence de la queue donne aujourd’hui corps à des peintures où reconnaître le modèle devient une gageure tant les formes humaines subissent de multiples déformations et se retrouvent noyées dans un chaos de couleurs. Hassan Kouhen accomplit une courbe très intéressante dans la peinture marocaine. Il passe du combat de traits à la forme couleur.
Pour ce natif de Fès en 1955, la peinture est une affaire sérieuse. Sans se prendre au sérieux, l’artiste est rigoureux. Il ne laisse rien au hasard. La toile est travaillée par couches. Elle prend vie en strates qui se superposent. Le final donne une composition de formes et de lumières qui rendent compte du peintre lui-même. «Ma peinture est mon reflet à toutes les périodes de ma vie, les sombres comme les plus heureuses». Hassan Kouhen est également un artiste discret qui vit loin des feux de la rampe et du succès mondain. Valeur sûre des Arts plastiques marocains, il occupe aujourd’hui une place de choix chez les galeristes américains. Passages à la télévision, interviews, débets sur la culture, Hassan Kouhen joue aussi les ambassadeurs s d’une culture marocaine qu’il met en avant là ou son art le porte.
Pour ce lauréat de l’Ecole des Beaux-Arts de Vancouver au Canada, cette période picturale qu’il traverse en ce moment, marque l’avènement simultané de la forme et de la couleur comme base du travail. Le peintre simplifie les formes qui résultent de plus en plus de son geste, et les confronte à la couleur pure. Hassan Kouhen introduit une certaine géométrie des formes dans ses courbes. Au final, on assiste à une forme de gommage de l’oeuvre qui va vers son épuration la plus totale. C’est là qu’elle révèle son essence. Bref, l’espace que de Hassan Kouhen cherche à représenter, c’est en premier lieu comment l’humain habite l’étendue qui lui sert de parcours. Les formes qu’il peint aujourd’hui finissent par devenir un espace à part entière. Avec les moyens renouvelés dont il s’est doté, il ne retient des corps et des visages qu’il travaille que l’aspect formel et l’intensité de la lumière. Aujourd’hui, après avoir exposé à Los Angeles, à San Diego, à Palm Springs, en Espagne, au Canda et ailleurs, il fera partie de deux expositions collectives en septembre 2013. La première à Londres. La seconde à Dubaï. Avec des peintres de la diaspora arabe, à la fois égyptienne, irakienne et libanaises, Hassan Kouhen participe de ces différentes mouvances des cultures arabes à une période où l’art joue son plein rôle de moteur de changement et de développement.
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