Alain-OggO est naît à Tours (France) le 6 Juillet 1966.
Dès sa petite enfance, les fragrances de la peinture font partie de son environnement: Ses deux frères aînés peignent, l’un « à la manière » de Van Gogh, l’autre reproduisant Manet, Picasso … Après avoir étudié à Paris, il obtient son diplôme d’opticien et consacre ses premiers salaires dans la peinture. Il achète toiles, pinceaux, tubes, papiers, ciseaux….et Alain devient alors l’artiste Oggo.
Oggo s’éparpille et se cherche dans la création: Musique, décoration, sculpture….peinture. Il se plaît à évoluer dans tous les domaines artistiques mais sans réussir à s’affirmer. Peindre et ne pas peindre, révéler et cacher, être et paraître une dualité complexe qui l’empêche de se réaliser vraiment. Un long cheminement, parfois mystique, dix huit années de réflexion, de méditation pour arriver à la connaissance de son moi, à la révélation de ses rêves et à l’affirmation de son talent.
Marrakech, le déclic: Une escapade à Marrakech influencera sa peinture, Oggo envoûté par la ville rouge décide d’y prolonger son séjour découvrant les arcanes de la médina riche en couleurs et en senteurs. C’est une explosion des sens, un coup de foudre qu’il exprime par ses émotions dans «Médinas Pop» le faisant émerger à 38 ans sur la scène comme artiste peintre…
L’artiste propose ici sa vision du Maroc, empreinte d’humour et de réflexion. D’abord par les couleurs, qui semblent décrire le sable du désert et la chaleur du soleil. Puis par son personnage fétiche du moment, le dromadaire, qui investie sa peinture et se laisse sculpter au cutter sur la toile. Des caravanes entières parsèment la surface du tableau, des animaux qui semblent rire de nous voir les admirer.
Oggo met en scène ce qui, dans son pays d’accueil, le surprend et le questionne. Il parle de la condition de certaines femmes en les dessinant enfermées dans un carré, comme des générations sont restées à la maison. La bouche d’un poisson devient la femme voilée, la main de Fatma enlacée par un serpent représente les dangers de l’extrémisme. Mais ces scènes de la vie quotidienne sont peintes par l’artiste avec tact et discrétion, dans un mélange gracieux de couleurs et de symboles traditionnels. Et toujours avec humour, comme pour désamorcer la bombe et montrer qu’au fond, l’artiste ne fait que dessiner la réalité. A nous de la réinventer.
Car avant tout, les oeuvres d’Oggo sont un hymne à la joie, inspirées par son environnement, ses rencontres, ses lectures. C’est d’ailleurs ce qu’elles inspirent. Si certaines sont faites de couleurs sombres, la ruée de dromadaires caricaturés détend immédiatement l’atmosphère. Si d’autres évoquent les difficultés et les contradictions de la vie, leurs couleurs apaisent le sujet. Oggo aime les grands formats et jouer avec les matières. Des outils et des techniques bien à lui, qui rendent ses tableaux uniques.
De son vrai nom, Alain Roubelat, l’artiste est né à Tours en 1966. Motivé par ses deux frères, eux-mêmes passionnés par la peinture, il entre dans le monde de l’art au sens large. Des années entre son métier d’opticien et sa soif de méditation, il apprend à mieux cerner son personnage. Un court séjour à Marrakech le décide à 38 ans, à ne vivre que pour ses passions, le surf et la peinture, pour lesquelles il s’installe à Agadir…
Texte Stéphanie Jacob
https://www.youtube.com/user/OGGOart
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