Choukri Regragui
«Nous sommes une famille d’artistes peintres de père en fils et j’ai voulu, à travers cette participation, encourager mon épouse Faouzia Souaf Regragui, mon fils Choukri et ma fille Sanae. Seule ma fille Salwa qui est artiste-peintre et scénographe n’a pas pris part à cette exposition collective. Car sa présence aux activités de la dernière édition du festival du cinéma de Marrakech l’a empêchée de s’y préparer», affirme Fquih Regragui.
Connu depuis les années 50, aussi bien au Maroc qu’à l’étranger, cet artiste-peintre tangérois fait découvrir au public «un style qui m’est nouveau. D’ailleurs, j’ai opté pour le surréalisme, alors que je faisais pendant longtemps partie des artistes abstraits. Et j’expose au cours de cette exposition deux aquarelles présentant le caftan marocain suspendu dans un coin de mon jardin», explique Fquih Regragui.
«J’ai découvert mon amour pour la peinture quand j’étais encore petite fille. Je n’ai jamais arrêté de pratiquer cet art, surtout que je me suis mariée à un artiste-peintre qui n’a jamais cessé de développer cette passion en moi. J’ai choisi le départ volontaire pour me consacrer à la peinture et pouvoir ensuite exposer mes œuvres au public», souligne Faouzia Souaf Regragui. Et de poursuivre que «c’est mon mari qui m’a encouragée à me distinguer dans l’art naïf. Et mon savoir en matière des techniques de la broderie m’a aidé à choisir le pointillé dans la réalisation de mes tableaux. C’est la même technique que j’ai utilisée dans mes tableaux que j’expose actuellement et qui traite de la femme traditionnelle au foyer».
Quant au jeune artiste-peintre Choukri Fquih Regragui, il a à son actif plusieurs expositions au Maroc et à l’étranger et expose actuellement des aquarelles représentant des portraits des personnages ordinaires rencontrés particulièrement à Tanger. Alors que la jeune artiste-peintre et poétesse du jazal Sanae Fquih Regragui a choisi d’exposer des anciens quartiers de la médina dont ceux de Chefchaouen et d’Essaouira.
Notons que cette exposition collective d’aquarelles est marquée par la présentation des œuvres traitant, entre autres, des thèmes spécifiques à la ville de Tanger dont le portrait des deux artistes-peintres tangérois Mohamed Drissi et Mohamed Hamri réalisés par le jeune artiste-peintre Abdelaziz Boufrakech.
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