Palamino, qui connaît bien la capitale, focalise son travail sur les anciens quartiers de Rabat qu’il souhaite figer dans ses toiles pour que les générations futures puissent garder en mémoire les espaces et les lieux qui ont en fait le prestige de cette cité impériale.
Harrak, s’inscrivant dans le même registre, exprime dans ses tableaux l’amour qu’elle porte à sa ville natale, Tétouan, qui préserve encore certains cachets authentiques andalous.Si les toiles de Palamino sont désormais dépourvues de titres, les tableaux de Harrak incarnent une inscription et sont chargés de signification: « Nafoura (fontaine) Salem », « Tarrafine » (ruelle des bijoutiers), « Sidi Ali Ben Raissoune », « Darb (ruelle) Afilal », « Sath » (terrasse), « Baiaât el Bid », (vendeuse d’oeufs), « Abouab Zarkae » (portes bleues), « Hamimiya Nissaiya » (intimité féminine) et « Nafoura (fontaine) Darja ».
Palamino auquel plusieurs prix ont été décernés au Maroc et dans le monde arabe, aime peindre en évitant l’écueil de la carte postale, optant pour un angle de vision bien singulier qui ne s’inscrit pas forcément dans l’accrochage traditionnel de la toile, rectangulaire ou carré.Il a déclaré à la MAP que nombreux sont ceux qui n’apprécient pas l’impressionnisme, estimant que l’artiste, au début de son parcours dans le domaine pictural, se cherche d’abord et ne s’affirme qu’à partir des dernières années de sa carrière où il commence à épouser un style qui lui est propre.
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