Né en 1950 à Berlin, de nationalité française, ancien élève des Beaux-Arts de Beaune et de Besançon , peintre post-impressionniste et cubiste dont l’oeuvre est haute en matière , en couleur et en lumière …
Olivier Stéphane a toujours laissé transparaître dans sa peinture, quelle qu’en soit la technique, un petit peu de ce soleil exalté qui l’habite.
D’où cettte apaisante sensation de lumière irradiante qui se dégage de ses sujets.
Sérénité
Il y a d’ailleurs à fleur de ce personnage un peu d’atavisme qui ne touche pas qu’à son choix de vie.
Il suffit de se pencher sur un certain autoportrait qu’Olivier a réalisé il y a une douzaine d’années pour y déceler, filtrant sous une lumière quasi surnaturelle, quelques traits assez proches d’un Cézanne ou d’un Matisse.
Didier Cheminot
Biographie :
O. Stéphane est né le 29 décembre 1950 à Berlin de parents français, Jacques Grosjean et Yvonne Duval, tous deux à l’époque officiers pour le service de justice des forces armées ; Jacques gardiennait entre autres Rudolf Hess et Yvonne fut interprète au procès de Nuremberg. A un an baby O. Stéphane fait son baptême de l’air « pour rapatrier la France ». Lieu de résidence : Neufchâteau dans les Vosges dans un ancien casernement de l’armée où Jacques s’occupe de délinquants. A quatre ans l’enfant sait déjà lire et écrire.
1956, déménagement à Mercurey en Saône-et-Loire ; Jacques prend fonction à Chalon-sur-Saône, ville proche, en tant que délégué près du juge des enfants en charge de la délinquance juvénile. Le lieu de résidence, grand parc au milieu des vignes, est idyllique pour les enfants. A sept ans O. Stéphane est grand lecteur dans l’église romane du pays : les foules accourent de tout le canton et de ceux avoisinants pour entendre sa lecture des Saints Evangiles.
Lycée de Chalon-sur-Saône jusqu’à la troisième puis école des Beaux-arts de Beaune en Côte-d’Or, département voisin. Avec un excellent premier maître : Paulvé. 1965. L’année suivante, il est admis aux Beaux-arts de Besançon. Le grand-père maternel d’O. Stéphane fut agent des Eaux et Forêts, peintre et affichiste dans les années 30. Sa grand-mère maternelle, Camille Duval, était professeur d’allemand et guérisseuse d’ordre spirituel, dotée d’une grande bonté d’âme et d’un fort magnétisme. L’oncle Roland Duval est scénariste de cinéma et écrivain vivant à Montargis. La nièce d’O. Stéphane, Raphaëlle Delaunay, fut danseuse étoile de Béjart et actuellement chorégraphe à Paris. Le frère, Thierry Grosjean, est le fer de lance de la défense écologique en Bourgogne. La soeur benjamine, Blandine Grosjean est journaliste à Paris et rédactrice en chef de Rue89.
A 28 ans, O. Stéphane déserte son atelier de Chalon sur Saône pour s’en aller aux pays des olives. Il vend des simples au marché de Marseille tandis qu’il réside à La Fare les Oliviers. Il recrée le Tarot de Papus et obtient l’illumination. Retour en Bourgogne. Une expo « La Magie du Tarot » à l’Espace des Arts de Chalon-sur-Saône. Quelques fresques dans le chalonnais et la région de Tournus-Mâcon. Il suffit de passer le pont et c’est tout de suite l’aventure bressanne : quelques oeuvres du cru dont certaines sont acquises par le Musée de Louhans. La rencontre avec le conservateur en chef de ce Musée et de l’Ecomusée de Pierre-de-Bresse, Dominique Rivière, lui fait découvrir la sublimité de la peinture impressionniste de Pierre Lenoir. Installation en Franche-Comté : une grande fresque à Vesoul et quelques expos à Besançon. 2012, contact avec Anne-Laure Le Lidec, directrice générale des éditions Bussière à Paris qui l’encourage à écrire. Pendant l’hiver, il écrit trois livres : « LE VERBE DU TAROT », « LA LOI DES NOMBRES » et le « GRAND LIVRE DU TAROT DES 22 ANGES GUERISSEURS » qui paraîtra prochainement.
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