Des vagues de couleurs. Tel est le constat qui peut être fait à la vue des toiles de Khadija Lailani Lahlou qui expose « la contemplation jubilatoire» jusqu’au 10 juin chez Klimt Art galerie à Casablanca.
En fait, les couleurs de l’artiste-peintre sont assez variées au point de former un océan. De quoi procurer une joie à celui qui contemple ses œuvres. D’ailleurs le choix du thème de l’exposition abonde dans ce sens. «Cette thématique constitue, pour moi, une sorte de révolte intérieure à la lumière des transformations humaines. Ceci est semblable à ce qu’on observe dans la nature», indique-t-elle.
A propos des couleurs utilisées, elle précise que celles-ci ont un sens et l’interpellent particulièrement. «Solitude, espoir, découverte, aventure, révolte autant de qualificatifs que je confère à chacune de mes couleurs», enchaîne-t-elle.
De plus, les couleurs de l’artiste semblent dégager une lumière qu’elle prend pour «de l’espoir».
Outre cette palette variée, Khadija Lailani Lahlou fait dans la nature morte caractérisée par l’inexistence d’êtres vivants.
Ses toiles laissent également voir une gestuelle dynamique sur fond de cette nature morte animée par les couleurs, en tant que matière principale, créant un contraste entre celles ombragées et celles lumineuses.
Bien que l’artiste semble calme, sa palette diversifiée représente une éruption volcanique et dégage une énergie intérieure qu’elle exprime à travers les couleurs. De quoi créer un échange entre le conscient et l’inconscient de l’artiste. C’est ainsi que se présente d’ailleurs son expérience artistique.
Aux yeux de la galerie, les toiles de l’artiste créent un double constat qui prend racine dans une certaine familiarité reconnaissable dans l’immédiat avec un univers proche où «la création et l’attitude contemplative ne font qu’un». Une façon d’agencer les couleurs, foisonnante sans être exhaustive, une manière d’étaler judicieusement matière concoctée et de les habiller en formes fuyantes mais concrètes. Le tout en rendant des sensations. «La vue d’ensemble ne doit rien au hasard ni à l’improvisation, même si on a tendance à y voir aussi l’apport d’une spontanéité de bon aloi», enchaîne la galerie.
Cela étant, Khadija Lailani Lahlou vit et travaille dans la métropole. Avant de se lancer dans la nature morte et colorée, elle s’est déjà illustrée en art figuratif.
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