Principales expositions personnelles :
2007 : Galerie Delacroix, Tanger ; Galerie Mohamed Kacimi, Fès
2006 : Galerie Bab Rouah, Rabat ; Galerie Tadgart, Marrakech
2005 : Galerie Tadgart, Marrakech
2004 : Galerie Le 9, Casablanca
2003 : Institut Français, Marrakech et Casablanca
2001 : Galerie Al Manar, Casablanca
2000 : Galerie Le 9, Casablanca
1998 : Galerie Faider, Bruxelles ; Galerie Niké, Tokyo ; Galerie Bernanos, Paris
1997 : Maison de la Sarre, Paris
1996 : Galerie Al Manar, Casablanca
1995 : Cité Internationale des Arts, Paris ; Pianofabriek Centrum, Bruxelles
1994 : Galerie Maltem, Casablanca
1990 : Galerie l’Atelier, Rabat
1995 : Galerie Riche claire, Bruxelles
Source : Babelfan
Né à Casablanca en 1954, Tibari Kantour est lauréat de l’Ecole des Beaux-arts de Casablanca, de l’Académie royale des Beaux-arts de Liège (1978) et de Bruxelles (1980). De 1995 à 1998, il séjourne à la Cité internationale des arts à Paris. Il expose depuis 1972 au Maroc et à l’étranger. Sa première exposition individuelle a lieu en 1990 à la galerie L’Atelier à Rabat.
Il vit et travaille à Sidi Mâachou (province d’El Jadida).
L’expression picturale de Tibari Kantour associe les techniques de la peinture et de la gravure. Fabriquant lui-même son papier, il le colore, le brûle par endroits, y incruste du papier de soie et y dessine des motifs inspirés des tatouages, des tapis ou de l’écriture arabe.
La maîtrise d’un savoir-faire précis et patient, la finesse de l’exécution, la délicatesse des teintes, une spontanéité créatrice assurent au travail de Tibari une ampleur, une résonance au-delà de toute limite. C’est le papier produit de ses mains, le papier à lui seul qui, par le jeu subtil de ses métamorphoses, ordonne la composition : c’est la blancheur de la pâte et la possibilité d’avoir des empreintes, le relief, le moulage. Et le geste de l’artiste zèbre parfois la feuille ou la toile d’une écriture sans mémoire.
Kantour travaille sur la toile aussi. «Quand je travaille le papier et que j’ai des difficultés, j’arrête un peu le papier et je travaille sur toile». Avec la toile il peut faire de grands formats et il y a la transparence, parce qu’il ne travaille pas directement dessus, comme pour la peinture classique.
Kantour travaille des monotypes sur des papiers de soie et puis il les maroufle sur la toile, avec l’acrylique. Le résultat c’est la transparence qu’on peut obtenir avec la peinture classique.
«Le monotype, c’est une technique d’impression, de gravure que je travaille. Cette technique me permet de travailler pour le papier ou pour la toile. Pour la toile, je travaille sur du papier de soie très fin, très difficile à travailler, très fragile. Avec l’expérience, j’arrive à ne pas le déchirer même pour les grands formats. Et pour le papier je fais à peu près la même chose.»
(Tibari Kantour)
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