Né au Maroc en 1965, Koceïla Ikken a fait ses études à Saint-Etienne (42 – France). Bien au-delà de la représentation, c’est un véritable langage élaboré dans lequel, il reprend certaines lignes, qui parfois semblent héritées des gravures de son père Aissa Ikken. Bien sur, si l’on ressent l’influence de la musique, de la danse et des couleurs du Maroc, c’est surtout la joie, sa joie de peindre et de dessiner qu’il nous transmet.
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Un artiste avec qui j’ai eu l’honneur et le plaisir de travailler
Corps renfrogné
Corps tassé, capitonné dans sa torpeur naturelle
Sa nonchalance gênante et brûlante
Entrain de s’étirer, s’étendre comme un mal
Un mal aisé doucereux du goût du vin
Du goût doucereux du vin des mains
Quand elles semblent tout repousser, se soustraire
Quand les couleurs deviennent inaptes et comme intactes
Et que le monde paraît reculer et l’émoi se rétracter
Un duel amorphe, tout un bal de petits riens et deux corps enfermés dans le non bruit
Les yeux fixés sur des cheveux en feu
Une façon détestable d’aimer et de se torturer
Deux statues incapables de ce détacher, un combat amorphe
Devant un corps renfrogné dans sa torpeur
Un regard laminé et tout le vide usant
Des déboires qui s’agglutinent
Les habits se mutilent
Puis un brin, une lueur, une mèche que l’on repousse
Et le monde qui cède, un combat sans merci
Il y’a des désirs aussi tonitruants que le mal aisé et la gêne
La torpeur se casse et libère son volcan
Écrit par Abdelilah Jorio
29 janvier 2022 tous droits d’auteur réservés
Tableau de Ikken Koceila