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Biographie

Source : Wikipédia

Marius de Buzon, né le 18 septembre 1879 à La Roque, commune de Bayon-sur-Gironde et mort le 26 novembre 1958, à Alger, est un peintre français de l’école d’Alger d’ascendance espagnole (et descendant du peintre Francisco de Goya). Il est le cousin germain du peintre et décorateur bordelais Camille de Buzon.

 

Il fut à l’école des beaux-arts de Bordeaux, élève de Paul Quinsac, puis à l’École nationale des beaux-arts de Paris chez Fernand Cormon et Albert Maignan, proche de Suzanne Valadon et Maurice Denis, contemporain du Fauvisme il est dans la continuité ethnographique de Paul Gauguin. Il reçoit le prix Lefèvre Glaize Maguelonne en 1910, et une médaille au Salon des artistes français en 1911.

Il expose aussi au salon des Tuileries et au salon d’Automne, Galerie Charlet à Alger. Il obtient le prix Abd-el-Tif en 1913. Il est considéré comme l’un des membres les plus influents de l' »École d’Alger ».
Il est mobilisé en 1914 en Macédoine, puis en 1915 en Kabylie où il passe une période de quinze mois dans la région de Michelet (Ain el Hammam) et Fort-National (Larbaâ Nath Irathen), qu’il parcourt à pieds ou à dos de mulet: « je découvrais des êtres, expliqua t-il ensuite, la végétation, l’atmosphère et le reste, afin de parvenir, par la magie de l’émotion, à transférer la couleur en matière vivante » (Marius de Buzon cité dans « L’Afrique du Nord Illustrée », Félix Gros, Noël 1928, page 8).

Médaille d’or hors concours au Salon des artistes français 1922 (pour Le marché kabyle et Le Retour du marché dont il peignit plusieurs répliques entre 1922 et 1926), et médaille de vermeil de la SPOF (Société des peintres oreintalistes français) également en 1922, il obtient le prix Rosa Bonheur en 1923 pour un « Portrait d’ Enfant » et le Grand prix artistique de l’Algérie la même année. Le salon de la Société des Artistes Algériens et orientalistes lui décerne la bourse de voyage de la Compagnie des chemins de fer PLM en 1926, et, la bourse de voyage des chemins de fer algériens de l’État en 1930. Il enseignera à l’Académie algéroise « Arts » créée par Rafel Tona et André Figueras dans les années 1930.

Il expose également à l’exposition des Arts décoratifs en 1925 Le port de Bordeaux et les relations d’outre-mer (panneau de 8 m10 x 3m14)commandé par l’État Français, au Palais Carnot, à Alger en décembre 1925, au salon de la Société des peintres orientalistes en 1922-1923-1933-1934-1935, à Prague en 1930 « Terrasses à Ghardaia » et « Fête de l’Aid Seghir », à l’Exposition coloniale de 1931 « Bain maures à Ghardaia », à la seconda mostra internazionale d’arte coloniale – Napoli ottobre 1934 gennaio 1935- « le boucher Kabyle », et à l’Exposition universelle de 1937, à Paris ; il est nommé président du Comité de patronage de la Villa Abd-el-Tif.

Max-Pol Fouchet dira de lui dans Algeria de 1939 : « L’éloge de M. de Buzon me parait inutile à faire. On connait l’art sérieux et puissant de ce peintre, mais il sait aussi libérer sur ses toiles une tendresse corotienne devant tel paysage français. Il n’en émeut que plus ». Tandis que selon Victor Barrucand, « il a mis en évidence les lignes essentielles des paysages, sculptant à grand pans les vallées Kabyles ». Il est fait chevalier de la Légion d’Honneur.

Il est l’objet d’une rétrospective à la galerie Antinéa, à Paris en 1983, exposée également à la galerie d’Art Foresto, à Genève en 1984.

Il est considéré, et cité, comme le « chantre de la Kabylie » et l’un des fondateurs de l’École d’Alger (à la suite de Maxime Noire, et avec Léon Carré, Léon Cauvy, Paul Jouve). Il peint également paysages et types de la région de Bougie, du Mzab (où il est l’un des premiers peintres à pénétrer, après Étienne Dinet, avec Maurice Bouviolle), de Touggourt où il séjourne régulièrement après 1945 (« l’Heure blonde », 81×120, 1950), Témacine (1953), ainsi que à Sidi-Bou-Said, en Espagne et au Maroc à Casablanca-Rabat-Fes.

 

Ses œuvres sont très recherchées par les collectionneurs comme représentant les scènes de la vie kabyle, paysages, scènes pastorales ; « il substitue à la notion d’identification ethnique, celle infiniment plus poétique d’allégorie » (Élisabeth Cazenave). Marius de Buzon meurt fin novembre 1958 à Alger suivi par son fils Jean assassiné en 1962, et son petit- fils Jean-Frédéric, alors qu’ils essayaient de déménager et sauver l’atelier de leur père et grand-père.

 

 

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    Ses oeuvres

    Dimensions : 71 x 69 cm

    Prix : 260 000 MAD

    Référence: 431