C’est dans le cadre de l’atelier de Sèvres, qu’Etienne Cail conforté par ses pairs décidera de prendre son envol dans le monde des peintres.
Nous somme en 2009, il n’a alors que 18 ans et affaire rarissime il a déjà trouvé son style, sa « pâte ». Après la représentation de l’atelier qu’il a réalisé sous tous les angles, Etienne Cail s’est engagé à construire « ses gueules », des adversaires qu’il défiera à grand coup de pinceaux.
En 2011, c’est une révélation qui opère autour de la découverte des travaux de Shi Xinning et de Zhang Haiying. Une profonde admiration pour l’art contemporain chinois succède rapidement à un premier intérêt et le peintre prend alors son premier vol pour la Chine. Il séjournera à Shanghai, capitale artistique puis à Songzhuang, le village d’artistes de Yue Minjun mais aussi de Zhang Haiying, son idole, qui l’accueillera et le présentera à l’élite artistique.
Au cœur des ateliers de cette Chine actuelle il découvre cet art à la fois puissant et subtil. Ici, les rebelles du monde de l’art ne sont pas des dissidents au sens strict du terme, ils se battent pour l’indépendance de la création dans un pays où la liberté est encadrée. Cette capacité à créer une force intelligible malgré ces contraintes force l’admiration du jeune peintre qui se retourne sur d’anciennes provocations artistiques qu’il jugera dés lors trop faciles.
Dés son retour en France, la création d’une nouvelle série de portraits appuient déjà cette nouvelle maturité et un nouveau projet prend parallèlement vie autour d’un songe: si tous les grands moments de l’histoire et les plus grands chefs d’œuvres se matérialisaient sous des vues asiatiques, quel visage succéderait à celui de Louis XIV et quelle ambiance s’inviterait au « Déjeuner sur l’herbe » ? La peinture insaisissable de ce jeune talent fait de lui un artiste à suivre.
En 2016 il est invité en résidence à Rabat. Durant 6 mois l’artiste se nourrit d’une grande curiosité, d’inspirations nouvelles et accède à ce « regard orientaliste » dont parlaient les nombreux peintres voyageurs ayant résidés au Maroc. Ses premières toiles reprennent des sujets classiques tels que les paysages naturels, les scènes de hammam et les portraits Royaux.
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