Ceci n’est pas un beau livre, «ce qui ne veut aucunement dire que son aspect esthétique soit négligé, ou pire, sacrifié», prévient le critique d’art et fondateur de l’espace H2/61.26, Mohamed Rachdi, à propos de la monographie qu’il a dirigée, dédiée à l’un des plus grands maîtres de l’abstraction lyrique au Maroc, Abdelkébir Rabi’.
Le livre, beau certes, est abondamment fourni de textes signés d’une belle brochette d’auteurs: philosophes, conservateurs de musée, enseignants-chercheurs… sans compter la plume de l’artiste qui jette un regard méditatif sur l’art tout en égrenant quelques souvenirs croustillants.