Vito. Russotto a pris le chemin de l’art déjà à l’âge de l’adolescence.Son talent a été remarqué dès son enfance, Le maître d’école élémentaire admire sa vertu innée, identifie en lui la capacité extraordinaire d’observation et de communication qu’il exprimait dans ses dessins.Certains professeurs, enseignants du secondaire se sont intéressés à l’enfant,en lui offrant des cours gratuits et privés, ils l’ont fait plus par curiosité que par enseignement,étant donné la rapidité de l’apprentissage, et un talent inné, le garçon apprend L’art de la graphique, puis la peinture à l’huile sur toile, bois et mur.

Aîné de sept frères et sœurs, fils d’immigrants en Émilie-Romagne en Mai 1957, V. Russotto, avait 7 ans, puis son adolescence a été troublée par la privation.A peine garçon, il s’autofinance en acceptant des commandes de toute nature,des portraits des morts, peintures religieuses, paysages, icônes divines etc. …

Son gain, il l’investit en toiles, pinceaux, couleurs et livres d’art des grands maîtres. A 21 ans, il prête service militaire obligatoire à Trieste, où sur commande de son supérieur, fait des fresques murales sous les arches de la caserne :la dernière bataille entre l’Italie et l’Autriche.Fini son service militaire, désireux de vivre dans une ville d’art, il a émigré à Milan. Il s’inscrit à l’académie d’art, là il connaîtrait des maîtres d’art en devenant l’élève
de l’enseignant Galmozzi Giuseppe, un génie dans son genre du paysage et figurative.

Galmozzi , le porte toujours avec lui, ils peignent ensemble, honorent ensemble les commandes, restaurent des peintures anciennes. saisissant sur la toile la réalité et les effets de lumière. En 1985, le président de la république italienne Sandro Pertini lui confère le mérite d’artiste culturel et social utile à la nation. La maitre Galmozzi s’éteint à l’âge de 84 ans.V. Russotto se rappelle de lui comme : Un homme modeste, gentil et enseignant de la vie…

Qui dégageait une grande spiritualité, connaissance et grandeur. Il a appris de lui l’importance de ne pas s’aliéner aux croyances, morales ou politiques du moment, la responsabilité de l’artiste est de changer les habitudes et coutumes ce qui a été démontré par les grands maîtres du passé.

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